La « Maison Africaine » lieu de rencontre des Africains et résidence universitaire des étudiants congolais à qui la Belgique avait octroyé des bourses, à la fin des années 1950.

Le siège de la Maison des Colonies se trouvait également non loin de là ainsi que l’Union des Femmes Coloniales, située à une centaine de mètres dans la rue de Stassart (Porte de Namur). Les épouses des colons y recevaient une formation avant de rejoindre leur conjoint: le grand voyage pour le Congo se préparait dans le quartier Matongé.

L’indépendance du Congo augmente le flux des migrants, et des boutiques s’ouvrent dans la galerie marchande d’Ixelles : cafés, restaurants, bijouteries, salons de coiffure, magasins de wax et épiceries exotiques prolifèrent. Matonge devient l’un des hauts lieux de l’élégance africaine.

Matongé n’est pas un ghetto. Plus de 45 nationalités noires-africaines sont présentes dans le quartier. Les latinos, les ex-belgo-congolais et amoureux de l’Afrique viennent flâner et faire leurs courses dans le quartier. La population résidente est multi-culturelle.

Si à ses origines, le quartier était essentiellement fréquenté par des Congolais, il s’est aussi développé grâce à d’autres Africains (Rwandais, Burundais, Maliens et Sénégalais).

En 1961, la Maison Africaine se crée et s’installe rue Traversière. Par manque de place, quelques années plus tard, un premier déménagement s’opère vers la rue de la Vanne. Enfin, c’est en 1970 que la Maison s’installe définitivement à Ixelles, rue d’Alsace- Lorraine 33.

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